Type: Cancer du poumon non à petites cellules. - Le promoteur: Novartis Pharma
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CINC280D2201 : étude de phase 2, randomisée comparant la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le docétaxel est un médicament de chimiothérapie standard couramment utilisé pour traiter ce type de cancer du poumon. Ce médicament anti-cancer standard est une chimiothérapie. Il permet de détruire les cellules cancéreuses en visant leur ADN. Le capmatinib est un traitement appartenant aux thérapies ciblées. Cela signifie qu'il cible spécifiquement certains processus des cellules cancéreuses afin de détruire ces dernières. Le spartalizumab est un anticorps qui se lie à une protéine "cible" spécifique de la tumeur. En bloquant sa protéine « cible », appelée PD-1, le spartalizumab augmente l'activité de certaines cellules du système immunitaire ce qui permet de détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité et l’efficacité du capmatinib associé à du spartalizumab par rapport au docétaxel chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique pré traité, sans réarrangement de ALK ou mutation de EGFR. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du capmatinib associé à du spartalizumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du docétaxel. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLAG525X2101C : étude de phase 1-2 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Le LAG525 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire LAG-3 des lymphocytes T qui régule la réponse immune. Le LAG525 stimule les lymphocytes T pour détruire les cellules cancéreuses, ce qui se traduit par une réduction de la prolifération et de la taille de la tumeur. Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Cette étude est séparée en 2 phases. La phase 1 est une étude d’escalade de dose et la phase 2 est une phase d’expansion de dose. Lors de la phase 1, les patients seront répartis en 3 groupes. La dose de traitement administré est régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase 2 Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul. Les patients du deuxième groupe B recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients du troisième groupe sont des patients japonais qui recevront du LAG525 seul. Lors de la phase 2, les patients des 3 groupes recevront le traitement à la dose déterminée lors de la phase 1. Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul . Les patients du deuxième groupe recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients japonais du troisième groupe ser recevront du LAG525 seul. Les patients seront suivis pendant 30 mois.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CANOPY-1 : étude de phase 3 randomisée évaluant la sécurité et l’efficacité du pembrolizumab associé à un doublet de chimiothérapie à base de platine, avec ou sans canakinumab, comme traitement de première ligne pour le cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique non squameux et squameux. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules (CPPC) par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie, parmi lesquelles le pembrolizumab est actuellement indiqué en monothérapie dans le traitement de certains cancer bronchique non à petites cellules. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules du système immunitaires ce qui permet de les activer et tuer les cellules cancéreuses. Les chimiothérapies sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du pembrolizumab associé à un doublet de chimiothérapie à base de platine, avec ou sans canakinumab, comme traitement de première ligne pour le cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique non squameux et squameux. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du carboplatine, du cisplatine, du paclitaxel, du nab-paclitaxel, du pémétrexed et du pembrolizumab. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 38 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 6 ans

Étude CLAG525X2101C : étude de phase 1-2 non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Le LAG525 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire LAG-3 des lymphocytes T qui régule la réponse immune. Le LAG525 stimule les lymphocytes T pour détruire les cellules cancéreuses, ce qui se traduit par une réduction de la prolifération et de la taille de la tumeur. Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du LAG525 en monothérapie ou en association à du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs malignes avancées. Cette étude est séparée en 2 phases. La phase 1 est une étude d’escalade de dose et la phase 2 est une phase d’expansion de dose. Lors de la phase 1, les patients seront répartis en 3 groupes. La dose de traitement administré est régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la phase 2 Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul. Les patients du deuxième groupe B recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients du troisième groupe sont des patients japonais qui recevront du LAG525 seul. Lors de la phase 2, les patients des 3 groupes recevront le traitement à la dose déterminée lors de la phase 1. Les patients du premier groupe recevront du LAG525 seul . Les patients du deuxième groupe recevront du LAG525 associé à du PDR001 . Les patients japonais du troisième groupe ser recevront du LAG525 seul. Les patients seront suivis pendant 30 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLXH254X2102 : étude de phase 1b, évaluant la sécurité et la tolérance du LXH254 associé à du LTT462, du trametinib ou du ribociclib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avancé ou métastatique avec des mutations codant pour le gène KRAS ou BRAF ou un mélanome avec une mutation codant pour le gène NRAS. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les cancers du poumon non à petites cellules représentent près de 85 % des cancers du poumon. La forme la plus fréquente de cancer du poumon non à petites cellules est l’adénocarcinome du poumon, qui prend souvent naissance en périphérie des poumons. Le carcinome épidermoïde, se développe habituellement dans les grosses bronches situées dans la partie centrale du poumon et le carcinome à grandes cellules, peut siéger dans toutes les parties du poumon. Le mélanome est un cancer de la peau ou des muqueuses, développé aux dépens des mélanocytes (tumeur mélanocytaire), cellules initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique Il représente 2 à 3 % de l’ensemble des cancers . Le traitement de référence de ces cancers est à un stade avancé ou lorsqu’il existe des mutations est la thérapie ciblée Lors du traitement ciblé, on se sert de médicaments pour cibler des molécules spécifiques (comme des protéines) présentes à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses pour interrompre la croissance et la propagation des cellules cancéreuses tout en limitant les dommages aux cellules normales. Le LXH254 est un inhibiteur puissant du gène BRAF. Le gène BRAF favorise la croissance et la survie des cellules tumorales, il est présent sous une forme mutée dans certains cancers. Le LTT462 à une activité qui entraine une inhibition de la prolifération et de la survie des cellules tumorales dépendantes de protéines ERK. Le trametinib est un médicament inhibiteur de la MEK ayant une activité anticancéreuse. Il a eu de bons résultats pour le mélanome métastatique Le ribociclib est un inhibiteur de la cycline D1 / CDK4 et CDK6 ayant une activité inhibitrice de la croissance cellulaire et entrainant la mort des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance du LXH254 associé à du LTT462, du trametinib ou du ribociclib chez des patients ayant un cancer bronchique non à petites cellules avancé ou métastatique avec des mutations codant pour le gène KRAS ou BRAF ou un mélanome avec une mutation NRAS. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du LXH254 associé à du LTT462. La dose du LXH254 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du LXH254 associé à du trametinib. La dose du LXH254 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3e groupe recevront du LXH254 associé à du ribociclib. La dose du LXH254 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients seront répartis en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du LXH254 à la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape, associé à du LTT462. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du LXH254 à la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape, associé à du trametinib. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3e groupe recevront du LXH254 à la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape, associé à du ribociclib. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 12 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPDR001X2103 : étude de phase 1b visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. La plupart des cancers du sein triple négatif sont des tumeurs agressives ou de haut grade qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement ce qui leur confèrent un pronostic moins favorable que d’autres types de cancer du sein. Le cancer du sein triple négatif réagit habituellement bien à la chimiothérapie mais il a la tendance à rechuter au cours des 5 premières années qui suivent le traitement, d’où le besoin de trouver des nouveaux traitements plus efficaces. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. La prise en charge de ces trois cancers peut se faire par plusieurs stratégies de traitement, comme la combinaison des immunothérapies ou d’une immunothérapie associée à une thérapie ciblée, pour avoir un ciblage des cellules tumorales plus spécifique qu’avec les chimiothérapies standards. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients sont répartis en plusieurs groupes : Dans le groupe A, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 par voie intraveineuse (IV) en association au canakinumab en IV. Dans le groupe B, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe C, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe D, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe E, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe F, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe G, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe H, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe I, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe J, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe K, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe L, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Les patients seront suivis pendant environ 1 an.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CANOPY-2 : étude de phase 3, randomisée comparant l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel, chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent. Il représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il y a plusieurs possibilités de traitement, selon le type et le stade du cancer : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées, et l’immunothérapie. Les chimiothérapies, comme le docétaxel, sont des molécules qui se fixe à l’ADN et empêche sa réplication, ce qui conduit à la mort cellulaire des cellules cancéreuses. Le canakinumab est un anticorps qui est utilisé pour traiter des affections inflammatoires rares. La recherche porte de plus en plus à croire que l'inflammation joue un rôle dans l'apparition, la croissance et peut-être même la propagation du cancer à l'intérieur du corps. Quoique prometteurs, les résultats concernant l'effet anticancéreux de ce dernier devraient être considérés comme préliminaires. Des essais cliniques pour explorer le potentiel anticancéreux du canakinumab sont maintenant nécessaires, surtout dans le domaine du cancer du poumon. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait pas effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et l'innocuité du canakinumab associé à du docétaxel par rapport à un placebo associé à du docétaxel chez des patients adultes ayant un cancer du poumon non à petites cellules précédemment traité par des inhibiteurs de PD-(L)1 et par chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo du canakinumab associé à du docétaxel toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions